Question:
Comment coder l’activité de l’urologue de l’hôpital qui effecte en externe des séances d’instillations de BCG (amétycine) pour prises en charge de tumeur de vessie ? AMI ou JDLD 002 : « Instillation vesicale d’agent pharmacologique par catheterisme uretral »
Le guide méthodologique de production des RSS précise page 59
Z29.1 ou Z29.2 peuvent être utilisés lors de tous les séjours motivés par l’administration d’une immunothérapie ou d’une chimiothérapie prophylactique, quel qu’en soit le motif (infectieux, tumoral…), mais à condition que le caractère prophylactique (ou préventif) soit explicite.
Exemple : séjour pour instillation intravésicale de BCG pour prévenir la récidive d’une tumeur de la vessie ; le code du DP est Z29.2.
Réponses Forums Cnim et Baqimeph
Il existe plusieurs solutions selon la situation clinique décrite par l’urologue dans le dossier du patient
- si la notion de prophylaxie n’est pas explicite dans le dossier du patient , il doit s’agir du traitement curatif du cancer : DP Z511 (C672 ou C679 en DAS) +JDLD002
- si la notion de prophylaxie est explicite dans le dossier du patient ( guide methodo, p59) : DP Z292 (C672 en DAS) + JDLD 002
Débats :
» le médecin conseil a repris tous nos dossiers d’instillation vésicale lors du contrôle 2006 et a contesté le codage Z511, il a pris comme référence le guide méthodo et a préconisé Z292. En tous cas nous avons été obligé de rembourser la différence. »
« attention lors de nos contrôle T2A les médecins conseils ont tout redressé en Externe ! »
…. et pourtant le Vidal précise « l’administration d’Immucyst (BCG) par voie intravésicale doit être effectuée dans un établissement de santé public ou privé et dans les conditions qui sont requises pour la mise en œuvre des endoscopies des voies urinaires’
et pourtant en date du 08/01/08 un courrier de Direction régionale Service Médical Centre précise que suite au Cotrim du 29/11/07 (région Centre donc)…, instillation vésicale Imucyst (CCAM JDLD002) sera désormais considérée comme activité externe ne permettant pas la valorisation du GHS en dehors de rares situations cliniques lourdes documentées en lien avec l’état de santé du patient. En effet si un repos de 15 mn allongé au décours de cette administration est préconisé, la nécessité d’une hospitalisation pour surveillance prolongée du patient n’est pas exigée…Des recommandations spécifiques doivent cependant être communiquées aux patients après la réalisation de l’acte (première miction en position assise au bout de 2 heures, hyperhydratation, …)