PARIS, 17 mai 2017 – Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a annoncé mercredi après-midi la nomination d’Agnès Buzyn en tant que ministre des solidarités et de la santé du premier gouvernement d’Edouard Philippe.
Elle fait partie de cette «société civile» qu’avait promise Emmanuel Macron à la tête de l’Etat. Agnès Buzyn a été nommée ministre des Solidarités et de la Santé mercredi dans le premier gouvernement du quinquennat du fondateur d’En Marche! Fille d’un chirurgien et d’une psychologue, nièce d’un réanimateur, cette médecin de 55 ans a pour elle un parcours sans faute à la tête de différentes institutions de la santé.
Au cours de ses années d’internat en médecine, Agnès Buzyn s’est spécialisée dans l’hématologie. C’est dans ce domaine qu’elle a construit sa carrière. «J’ai fait ce choix car c’est une spécialité très technique mais aussi très humaine, explique-t-elle à La Croix. En chirurgie, on opère puis on ne voit plus le patient. Moi, j’avais envie de soigner les gens en les accompagnant dans la durée.» A Paris, elle est responsable pendant près de vingt ans de l’unité de soins intensifs d’hématologie et de greffe de moelle osseuse à l’hôpital Necker, qui soigne notamment les leucémies.
Par ailleurs professeure à la fac Marie-Curie, elle occupe ensuite de hautes fonctions au sein de l’Institut national du cancer : membre du conseil d’administration en 2009, vice-présidente en 2010 et enfin présidente en 2011. En mars 2016, deux ans après avoir refusé la Direction générale de la santé, cette hématologue a finalement pris la tête de la Haute Autorité de santé. Elle devient alors la première femme à occuper ce prestigieux poste.