La question de l’usage du Venofer en hôpital de jour m’a été posée par une sage femme …
Outre les contre indications d’usage lors de la grossesse ( fiche-venofer afsapps) la question posée relève plutot des conditions d’administration de cette molécule
Le Venofer n’est pas « réservé à l’usage hospitalier » mais « soumis à prescription hospitalière » … donc théoriquement seule la première injection doit être faite en milieu hospitalier.
La question rebondit sur la notion d’une surveillance longue mais apparemment habituelle lors de ce type de prestations … donc théoriquement si l’acte dure « normalement » et que la prise en charge n’est pas inhabituelle pas d’hospitalisation …
L’argument du risque de choc anaphylactique et de la nécessité de disposer d’un matériel de réanimation proche de la patiente est avancée …que dire ? que faire ? N’est il pas normal d’avoir ce type de matériel à l’hôpital ? Les salles d’examens des urgences n’en disposent elles pas aussi ? Et pourtant les patients heureux de rentrer chez eux après 6 heures dans un box ne reçoivent ils pas qu’une facture de soins externe ….?? ( je ne parle pas des GHS réalisés sur des box sous couvert de ZSTCD….mdr ! )
Moralité , je dis Oui au GHS la première séance et non les suivantes donc facturation d’AMI + / – Consultation médicale : la surveillance longue dans un environnement sécurisé fait sans doute partie des moyens alloués au titre du service public hospitalier …enfin j’ose l’espérer …
Pour mémoire : Medicament à prescription restreinte
Bonjour,
nous sommes en pleine « vague de Vénofer », entièrement d’accord avec la rubrique « moralité » de votre article, mais à l’époque de « rendement » le terme hospitalier un perdu un peu de son sens, cela pour la petite histoire ;
je voulais votre avis quant au codage d’un RUM DP = Z51.2 et en DR l’anémie ou me proposez vous autre chose ??? séjour d’un jour donc CMD 28
cordialement (avec toujours le même plaisir de vous lire et bon été Louisette LAMBERT,