Vous le saviez, le catalogue des actes de rééducation ( le Cdarr) utilisé dans le champ du SSR depuis 1998, « repeint » en 2000 et « révisé » en 2009, servant à décrire les activités de rééducation réadaptation des kinésithérapeutes, ergothérapeutes , psychologues, assistantes sociales, diététiciennes … ( cf liste page 17 du Cdarr) est en cours de refonte depuis quelques temps à la demande des professionnels de terrain …? Ce ttravail s’inscrit dans le cadre de la mise en place annoncé de la TAA en SSR dès 2012 …
Le Catalogue spécifique d’actes de rééducation et réadaptation (CSARR) est en cours de maturation avec l’aide de professionnels médicaux et paramédicaux, issus de sociétés savantes reconnues pour leurs travaux, notamment par la Haute autorité de santé (HAS) ou le ministère chargé de la santé.
L’ATIH nous informe sus son site des modalités d’organisation de cette refonte , pour répondre aux interrogations des fédérations qui cherchent à comprendre la cohérence de ces travaux avec le terrain des établissements de santé
Les experts associés à ce travail sont cités dans le fichier joint Groupes_CSARR
Alors que depuis 14 ans , j’entends les professionnels de terrain se plaindre quotidiennement de la charge de travail généré par la déclaration de leur activité -acte par acte -plus de 100 000 actes par an pour un MPR moyen ( * 1 minute par acte à saisir = 47 semaines de 35 heures ! à ajuster aux outils de saisie disponibles et aux organisations en place)
Je pensais naivement qu’un travail de description des prises en charge en RR sous forme de programme de soins pluridisciplinaires permettrait de décrire plus aisément ( moins d’actes à saisir ) les prises en charge : par exemples : programme de prise en charge d’un AVC , ou d’une épaule ou d’un hémiplégique ….un acte par programme …?
Mon petit doigt me dit que le Csarr proposera encore plus d’actes que l’actuel Cdarr et que les paramédicaux de terrain vont devoir réduire leur temps de prise en charge auprès du patient pour saisir encore plus d’actes … au bénéfice de qui ? Le patient est-il encore au coeur des préoccupations hospitalières ?
La justice « abat » des dossiers, l’hopital « optimise » son budget … mais ou est passé l’homme ? en « réunions » ?