Le relevé du Cimap indiquait que « l’objectif était d’augmenter le taux de recours à la chirurgie ambulatoire pour améliorer le confort des patients, l’utilisation des ressources des plateaux techniques de chirurgie et les conditions de travail des personnels« .Le rapport Igas/IGF serait remis en juillet et émettra sans aucun doute une série de recommandations
Le potentiel national maximal ,pour 2018, s’élèverait à 64% des séjours de chirurgie. « Mécaniquement, il faut réfléchir à l’évolution d’environ 42.000 lits de chirurgie qu’il faudra soit transformer, soit fermer« , a commenté Gilles Bontemps, directeur associé à Anap.
Les économies attendues du développement de la chirurgie ambulatoire sont soumises à trois conditions: la réduction capacitaire en chirurgie conventionnelle, la gestion de la mobilité des ressources humaines, et la réorganisation des soins sur le territoire.
Conjointement, une réorganisation des soins « se profile au niveau territorial », sachant qu’actuellement 40% des établissements de santé, publics et privés, réalisent moins de 3.000 interventions par an »
L’Objectif à atteindre serait de 50% en 2016 , il le sera plus probablement en 2019
Les données de 2013 confirme que le taux de chirurgie ambulatoire a dépassé « la barre » des 40%, tous établissements confondus (publics et privés) , les cliniques privées dépassant les 50% tandis que les centres hospitaliers sont au-dessus de 30%.
A moyen et long termes, c’est l’organisation de la chirurgie qui devra être « réinterrogée« , signale Gérard Vincent, le délégué général de la FHF, « en proposant d' »imaginer que les activités chirurgicales soient développées à plusieurs établissements pour permettre de continuer à développer les pratiques d’excellence et de recours, prendre en charge les urgences ou former les étudiants« .
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